Faisons le tour des principales mesures anti-tabac pour les prochaines années

Alors que 2024 sonne le début d’une ère nouvelle, explorons ensemble les contours du PNLT pour les années à venir, marquées par des changements significatifs : 

Augmentation du prix du tabac

Dès 2025, une augmentation majeure frappera le portefeuille des fumeurs. Le paquet franchira le cap des 12€, escaladant ensuite jusqu’à 13€ en 2027. Une stratégie audacieuse pour décourager la consommation. 

Contrôle renforcé de la vente pour protéger les mineurs 

La protection de la jeunesse est cruciale. Des mesures strictes seront instaurées pour empêcher l’accès des mineurs aux produits du tabac, consolidant ainsi la barrière protectrice.

Interdiction des produits du vapotage jetable (puffs) 

Courant 2024, les puffs ne feront plus partie du paysage du vapotage. De plus, les arômes des cigarettes électroniques seront limités, visant à rendre moins attractif ce mode de consommation.

Paquet neutre obligatoire pour le vapotage

Un nouveau standard visuel émerge avec l’introduction du paquet neutre, uniformisant l’apparence des produits du vapotage.

Accessibilité accrue aux Traitements de Substitution Nicotinique (TSN) 

L’accès aux TSN prend une nouvelle dimension. L’expérimentation permettra d’obtenir ces traitements directement chez le pharmacien et même à distance via les professionnels de santé de « Tabac Info Service ».

Nouveaux espaces extérieurs libérés du tabac 

La nature respire ! Des plages aux parcs, en passant par les forêts et les abords d’établissements scolaires, ces espaces extérieurs devraient être totalement préservés de la pollution des mégots d’ici quelques temps.

Ce nouveau PNLT mêle donc enjeux sociaux, environnementaux et économiques.

D’un côté, la jeunesse est notre précieuse ressource, et la protection contre le tabagisme s’inscrit comme une priorité indiscutable. Les nouvelles régulations visent à construire des barrières pour que la nouvelle génération bénéficie d’un avenir sans dépendance.

Au cœur de cette transformation, l’accompagnement des fumeurs également occupe une place centrale. Les mesures visent en particulier à soutenir les populations les plus vulnérables, les aidant à amorcer un changement vers un mode de vie sans tabac. L’éducation demeure une arme puissante. L’amélioration de la connaissance sur les dangers du tabac et la promotion d’interventions pertinentes contribuent à éclairer les choix individuels et collectifs.

Ces mesures agressives sont-elles à la hauteur du défi ? La France prend-elle des mesures suffisantes pour lutter contre les ravages du tabac ?

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Le tabagisme, l’un des défis majeurs de la santé publique, est confronté à une révolution globale avec des nations telles que le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande à la pointe de cette bataille. Mais quelles sont les mesures concrètes prises par le Royaume-Uni et comment le pays emboîte t-il le pas à la Nouvelle-Zélande pour éradiquer une bonne fois pour toute le tabagisme ?

Le Royaume-Uni souhaite passer à l’offensive

Le Royaume-Uni a récemment annoncé une mesure révolutionnaire dans la lutte contre le tabac: l’augmentation annuelle de l’âge légal pour acheter des cigarettes en commençant par les jeunes aujourd’hui âgés de 14 ans. 

Cette démarche est soutenue par le Premier ministre Rishi Sunak, et a pour but de prévenir les adolescents de commencer à fumer et de développer une addiction au tabac. 

Elle se fonde sur le constat que la grande majorité des fumeurs ont commencé avant l’âge de 20 ans et a pour objectif ambitieux d’éliminer le tabac chez les jeunes d’ici 2040.

La Nouvelle-Zélande comme modèle inspirant

Le Royaume-Uni suit l’exemple de la Nouvelle-Zélande, qui a récemment adopté une législation similaire en tant que précurseur.

En effet, en janvier 2023, la Nouvelle-Zélande a relevé chaque année l’âge légal pour fumer, avec pour objectif de réduire le taux de fumeurs à moins de 5% dans le pays d’ici 2025. 

Cette mesure nommée « Environnements sans tabac » conduit également à réduire drastiquement le nombre de vendeurs autorisés à vendre les produits du tabac, passant de 6 000 à seulement 600. 

De plus, la quantité de nicotine dans ces produits sera réduite à des niveaux n’entraînant aucune dépendance”.

Des impacts positifs dans le viseur

Les implications de ces mesures sont considérables. Non seulement elles empêcheront des milliers de jeunes de commencer à fumer, mais elles permettront également de réaliser des économies significatives en coûts de santé liés au tabac.

En effet, ces coûts évités sont estimés à 5 milliards de dollars néo-zélandais (3 milliards d’euros) en Nouvelle-Zélande.

Par ailleurs, elles aideront également à réduire le taux de fumeurs parmi les adultes.

CYPAO est convaincuque ces mesures ouvriront la voie à un monde sans tabac pour les générations futures. Elles montrent que le changement est possible avec un peu de volonté, même face à l’une des principales causes de mortalité évitable.

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Dans le cadre du plan antitabac 2023-2028, le gouvernement français a annoncé l’interdiction des « Puffs », ces cigarettes électroniques jetables, à partir de 2024. Cette décision est saluée par de nombreuses associations et experts de la santé publique, qui la jugent indispensable pour protéger la santé des jeunes et l’environnement.

Une menace pour la santé de la nouvelle génération

Les « Puffs » sont particulièrement attractives pour les jeunes, en raison de leur prix abordable, de leur goût sucré et de leur design coloré. Elles peuvent contenir jusqu’à 5 % de nicotine, ce qui représente une forte dose pour un jeune cerveau en développement.

L’exposition à la nicotine à un jeune âge peut entraîner une dépendance, une augmentation du risque de développer des maladies cardiovasculaires et respiratoires, et une diminution des capacités cognitives.

Une étude publiée en 2022 dans la revue The Lancet a montré que les jeunes qui utilisent des « Puffs » sont plus susceptibles de devenir dépendants de la nicotine que les jeunes qui fument des cigarettes traditionnelles. L’étude a également montré que les « Puffs » peuvent entraîner une augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle chez les jeunes.

Un impact environnemental catastrophique

Les « Puffs » sont également un enjeu environnemental majeur. Elles contiennent du plastique, une batterie au lithium et des éléments électroniques, qui ne sont pas recyclables.

Selon le ministère de la Transition écologique, 90 % des « Puffs » finissent dans la nature, où elles mettent des années à se décomposer. Les « Puffs » peuvent également être dangereuses pour les animaux, qui peuvent les avaler accidentellement.

Une étude publiée en 2023 dans la revue Nature Communications a montré que les « Puffs » peuvent polluer les cours d’eau et les océans. L’étude a également montré que les « Puffs » peuvent libérer des substances toxiques dans l’environnement.

Un défi à relever

L’interdiction des « Puffs » est une mesure importante, mais elle n’est pas sans défi. En effet, les « Puffs » sont un produit relativement nouveau et il est difficile de savoir comment les jeunes vont réagir à leur interdiction. Selon une étude réalisée par l’Alliance contre le tabac (ACT) en 2022, 13 % des adolescents âgés de 13 à 16 ans en France ont déjà essayé la « Puff ». Parmi eux, 9 % ont indiqué en avoir déjà acheté.

Il est possible qu’ils se tournent vers d’autres produits, tels que les cigarettes traditionnelles ou les cigarettes électroniques rechargeables. Il est également possible que les jeunes trouvent des moyens de contourner l’interdiction, par exemple en achetant des « Puffs » en ligne ou en les important d’autres pays. Le gouvernement français devra donc mettre en place des mesures drastiques pour lutter contre ces risques.

Un pas important vers un avenir plus sain

L’interdiction des « Puffs » est une mesure importante pour protéger la santé des jeunes et l’environnement. Elle est également un signal fort du gouvernement français en faveur de la lutte contre le tabagisme.

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En 2023, les mégots ont été à l’origine de 4 500 hectares de forêts détruits selon l’ONF (Office National des Forêts), soit une baisse de 30 % par rapport à l’année précédente. Une tendance encourageante, mais qui ne doit pas faire oublier l’importance de la sensibilisation et de la prévention.

Un danger pour tous : l’homme, l’animal, et la planète

Ce n’est une surprise pour personne : les mégots de cigarette sont un danger pour l’environnement. Ils contiennent environ 4 000 substances chimiques, dont 70 sont considérées comme dangereuses pour la santé humaine et l’environnement. Ils polluent l’eau et le sol mais peuvent en plus de cela également nuire à la faune et à la flore : ils peuvent être ingérés par les animaux, qui peuvent tomber malades ou mourir. Ils peuvent également s’enrouler autour des plantes, les empêcher de se développer et les rendre plus vulnérables aux maladies.

Mais ce n’est (malheureusement) pas tout. Les mégots de cigarette sont également un danger pour la sécurité publique. Ils peuvent provoquer des incendies, qui peuvent causer des dommages importants aux biens et aux personnes. En effet, les mégots de cigarette sont une source importante de départ de feux de forêt. Ils peuvent s’enflammer facilement, surtout en présence de vent ou de chaleur.

En France, les feux de forêt liés aux mégots de cigarette sont particulièrement fréquents dans le sud du pays, où le climat est sec et chaud. En 2023, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Languedoc-Roussillon et la Corse ont été les régions les plus touchées avec respectivement 2 200, 1 500 et 500 hectares partis en fumés cet été.

Pour réduire le risque d’incendies, il est important de sensibiliser les gens au danger des mégots de cigarette. Il est également important de prendre des mesures de prévention, telles que l’installation de cendriers publics comme les cendriers de sondage CYPAO, ou encore la mise en place de panneaux d’information. En ce sens, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France ont engagé une campagne de sensibilisation cet été en collaboration avec Les Buralistes et l’Alcome. Le but ? Distribuer un maximum de cendriers de poche aux automobilistes pour qu’ils évitent de jeter leurs propres mégots par dessus leurs fenêtres. Cette prévention fut d’ailleurs un succès : plus d’1 million de cendriers ont été distribués !

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+50 cts pour les paquets de cigarettes, le développement d’une brigade verte à Caen, & une opération zéro mégot dans la ville de Tour, découvrez toute l’actu du mégot en mars

Lutte anti-tabac : la hausse des prix des paquets de cigarettes

Depuis le 1er mars, les tarifs du tabac ont augmenté de 50 centimes à 1€ par paquet.

Cette mesure de fiscalité marque un pas supplémentaire dans la stratégie gouvernementale et vient s’ancrer dans une puissante lutte contre le tabagisme, en même temps que dans le contexte inflationniste actuel. Reste à espérer que ces recettes fiscales permettront de financer des programmes de protection de l’environnement, tels que des collectes et un traitement efficace des déchets !

La brigade verte : police de l’environnement à Caen

Depuis presque une année, une équipe de surveillance de l’environnement, connue sous le nom de la « brigade verte », est en chasse des comportements inappropriés à Caen (Calvados). Cette brigade est constituée de 19 membres qui sanctionnent les contrevenants. Depuis le 1er avril 2022, ces surveillants ont constaté 219 violations, principalement des amendes infligées pour des dépôts illégaux de déchets, de mégots de cigarettes ou de chewing-gum (soit un total de 24 000 €). 

Opération zéro mégot : mobilisation à Tours

Le mercredi 22 mars 2023 marque la Journée mondiale de l’eau et pour sensibiliser la population à la pollution de l’eau causée par les mégots jetés au sol, la Ville de Tours prévoit d’organiser une semaine « Zéro Mégot » du 20 au 24 mars 2023. Pendant cette semaine, plusieurs événements auront lieu dans toute la ville pour inciter les habitants à adopter des comportements responsables en matière de gestion des mégots. Une grande Clean Walk sera organisée avec pour objectif la collecte de 100kg de mégots ramassés !

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+40 000 mégots ramassés à Lyon par Hebdo Écolo, des mesures de plus en plus fortes prises en Belgique & une jeunesse engagée dans la protection de sa planète : découvrez toute l’actualité du mégot pour le mois de février !

Récolte d’Hebdo Écolo : +40 000 mégots ramassés

À Lyon, les ambassadeurs de l’association Hebdo Écolo se sont mobilisés pour sensibiliser le public à l’impact environnemental des mégots de cigarette. Ils sont parvenus à en ramasser plus de 40 000 dans toute la ville, véritable exploit sous ce froid hivernal ! Il s’agissait de leur 100ème collecte à travers l’Europe.

La Belgique durcit ses règles : forte mesure à Wemmel

La commune de Wemmel en Belgique infligera une amende aux fumeurs sur la voie publique qui n’ont pas leur propre cendrier de poche pour jeter leurs mégots. Les persistants risquent une amende de 50€. Il y a toutefois une phase de sensibilisation en amont : celui qui commet sa première infraction recevra un avertissement. À noter que la commune elle-même distribue des cendriers gratuitement ! 

Manifestation à Pau : les anges gardiens de la ville

À Pau, ce sont près de 7 500 manifestants qui se sont réunis ce mardi 8 février pour lutter contre la réforme des retraites. Selon l’Ademe, une manifestation moyenne de 5 000 personnes génèrerait 2,5 tonnes de déchets. Alarmés par ces chiffres et remplis de bonne volonté, 3 jeunes ados ce sont mobilités pour ramasser les détrituts le long du parcours : mégots de cigarettes, bouchons, emballages en tout genre…

Un grand bravo à eux pour ce bel acte de civisme et pour leur engagement !

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Distrib Nature est le premier partenaire des structures souhaitant installer des dispositifs de distribution de protections féminines. Cette solution vous permettrait de développer votre stratégie RSE mais également votre engagement sociétal. Distrib Nature s’appuie sur l’expertise de CYPAO pour ce qui est de son processus de fabrication.

Pour remplir nos distributeurs, nous avons choisi la marque « Les Petites Choses ». Elle propose ce qui se fait de mieux en termes de produits menstruels et innove énormément en terme de qualité produit et d’écologie.

Nos distributeurs sont représentatifs d’un dispositif responsable : ils sont made in France, près de Nantes. De plus, Les Petites choses assurent des protections certifiées 100% coton bio et labellisées GOTS. Ainsi, choisir Distrib Nature c’est prôner haut et fort son engagement environnemental et construire son image de marque responsable.

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