Dans le cadre du plan antitabac 2023-2028, le gouvernement français a annoncé l’interdiction des « Puffs », ces cigarettes électroniques jetables, à partir de 2024. Cette décision est saluée par de nombreuses associations et experts de la santé publique, qui la jugent indispensable pour protéger la santé des jeunes et l’environnement.
Les « Puffs » sont particulièrement attractives pour les jeunes, en raison de leur prix abordable, de leur goût sucré et de leur design coloré. Elles peuvent contenir jusqu’à 5 % de nicotine, ce qui représente une forte dose pour un jeune cerveau en développement.
L’exposition à la nicotine à un jeune âge peut entraîner une dépendance, une augmentation du risque de développer des maladies cardiovasculaires et respiratoires, et une diminution des capacités cognitives.
Une étude publiée en 2022 dans la revue The Lancet a montré que les jeunes qui utilisent des « Puffs » sont plus susceptibles de devenir dépendants de la nicotine que les jeunes qui fument des cigarettes traditionnelles. L’étude a également montré que les « Puffs » peuvent entraîner une augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle chez les jeunes.
Les « Puffs » sont également un enjeu environnemental majeur. Elles contiennent du plastique, une batterie au lithium et des éléments électroniques, qui ne sont pas recyclables.
Selon le ministère de la Transition écologique, 90 % des « Puffs » finissent dans la nature, où elles mettent des années à se décomposer. Les « Puffs » peuvent également être dangereuses pour les animaux, qui peuvent les avaler accidentellement.
Une étude publiée en 2023 dans la revue Nature Communications a montré que les « Puffs » peuvent polluer les cours d’eau et les océans. L’étude a également montré que les « Puffs » peuvent libérer des substances toxiques dans l’environnement.
L’interdiction des « Puffs » est une mesure importante, mais elle n’est pas sans défi. En effet, les « Puffs » sont un produit relativement nouveau et il est difficile de savoir comment les jeunes vont réagir à leur interdiction. Selon une étude réalisée par l’Alliance contre le tabac (ACT) en 2022, 13 % des adolescents âgés de 13 à 16 ans en France ont déjà essayé la « Puff ». Parmi eux, 9 % ont indiqué en avoir déjà acheté.
Il est possible qu’ils se tournent vers d’autres produits, tels que les cigarettes traditionnelles ou les cigarettes électroniques rechargeables. Il est également possible que les jeunes trouvent des moyens de contourner l’interdiction, par exemple en achetant des « Puffs » en ligne ou en les important d’autres pays. Le gouvernement français devra donc mettre en place des mesures drastiques pour lutter contre ces risques.
L’interdiction des « Puffs » est une mesure importante pour protéger la santé des jeunes et l’environnement. Elle est également un signal fort du gouvernement français en faveur de la lutte contre le tabagisme.
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